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Ces jours qui devraient signifier joie et bonheur...

Publié le par Roro

Pour la plupart des gens, le 1er jour de l'année, ainsi que le jour de son anniversaire, sont souvent des jours joyeux.

Le premier de l'an, les gens s'embrassent, se souhaitent la bonne année etc.

Moi de mon coté, même si j'essaie de ne pas le montrer, c'est un jours où je repense à ce qu'il m'est arrivé ce fameux 1er janvier 1980, et le reveillon qui a poussé à en arrivé à me jeter. Être abandonné, est quelque chose de difficile à porter.

2939378681 1 3Chaque 1er janvier, je repense à ce qu'il c'est passé, et me pose mille question qui resteront malheureusement pour moi sans réponse.

Essayer de vous mettre à notre place, et de réfléchir à comment vous pourriez vivre ce genre de journée.

Comment feriez vous pour paraitre heureux et content ce genre de jour, de sourire, de dire bonne année à chaque personne que vous croisez (au travail, auprès des vos amis, de vos copains etc.) sans repenser à votre passé, à votre histoire, à votre enfance démarré si difficilement ?

Pour en revenir à moi, (bah oui quand même !^^), je fais en sorte de paraitre normal, heureux de ce début de nouvel année, mais au fond de moi, il y à comme un grand vide qu'il me sera difficile de combler.

Le jour de mon anniversaire ? Et bien, ce jour là, je me demande toujours si je devrais le fêter (pour preuve je ne le fête plus depuis trés longtemps (je ne l'ai plus fêté de moi-même depuis de nombreuses, nombreuses années.)

Pourquoi ? Pendant de nombreuses années, avant d'avoir eu mon dossier de la DDASS en main, je me demandais si j'étais bien né à la date à laquelle on me l'avait appris.
En grandissant, je me suis souvent demander si mon anniversaire ne devrait pas être plutôt la date de mon adoption, de ma nouvelle identité... (Adopté le 24 septembre 1985, changement de nom de famille, de lieu de vie, de nouveau parent etc.)

Puis mes parents adoptifs, n'ont que très peu souhaiter mon anniversaire, et j'ai donc pris le plie... Noël, ma fête et mon anniv je ne les ai feter qu'avec mon ex...

Depuis la naissance de ma nièce, avec ma soeur on se plait à se réunir enfin comme une vrai famille, et a fêter tout ca, avec son mari, elle, la pépette et moi-même. Par contre.. mes parents ne nous proposent jamais de nous réunir tous ensemble alors qu'ils savent qu'on le fait ma soeur et moi...


Un autre jour de l'année me travail un peu depuis que j'ai mon dossier (bah oui, avoir enfin son passé entre ses mains n'est pas que bonheur...)

Le 7 Juin, date à laquelle ma mère biologique m'a abandonné en me laissant à mon père bio. Pour cet évènement également, je ne saurais jamais ce qu'il c'est vraiment passé, et pourquoi elle parti.

Le frère biologique que j'ai retrouvé il y à un mois environ, m'a dit que c'était parce qu'elle ne voulait pas de garçon...mais j'ai du mal à concevoir qu'une femme ayant été au terme de sa grossesse, m'ayant élevé pendant plus de 5 mois, décide de laisser son enfant et s'en aller comme si de rien était...

Il y à aussi ces jours ou quand je rentre chez moi et que j'apprends dans les journaux qu'un bébé de x mois à été abandonné dans les rues de paris, un enfant de 5 ans à été retrouvé abandonné à Marseille, un autre à bordeaux, deux enfants de nouveau à paris...

Et bien ce genre d'évènement me font également très mal au cœur et me rappel sans cesse d'où je viens...

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Mon passé fait ma force

Publié le par Roro

Avoir été abandonné à été, et sera toujours une de mes faiblesses mais également ma force. Celui d'être un survivant, d'avoir supporter, traverser, accepter, et m'accrocher pour ne pas sombrer dans la folie, et j'en suis fier.
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Je cite un texte qui me correspond tout à fait : "Pendant de longues années, je n'ai pas cesser de me comparer aux autres et n'ai pas non plus échappés aux comparaisons d'avec les autres enfants de mon âge.
De part mon métier (je travaille auprès d'enfants ) je sais bien qu'il existe une « norme » moyenne qui fixe le développement de chacun (à quel âge est-on capable de marcher, de parler de manière structurée, de maîtriser la motricité fine...) et que chaque enfant est différent, certains avec plus de différences que d'autres de part le contexte particulier dans lequel il vit ou d'où il vient, ou parfois à cause d'autres facteurs."

Pourtant en tant qu'adopté, je ne pouvais pas entrer dans ces "normes, puisque mon développement fut lié à mon passé et à mon adaptation dans mon nouveau milieu.

Et malheureusement, au collège, comme mes parents n'avaient pas mis au courant ma prof principal, ni la direction, les retards que j'avais accumulé plus jeune ne pouvais pas être prisent en compte, et l'on ne m'apportais pas autant d'attention que j'en avais besoin...

Pour preuve, on ne découvrit ma dislectie que vers l'âge de 15ans...Mes profs, me demandais de lire, car il trouvait que j'écrivais super mal, alors qu'en faites, les livres était pour moi un échappatoire, j'en lisais plus de 10 par mois allant des classique (Hugo, Voltaire, à des histoire vrai, en passant par des livres plus léger enfin bref...il en aura fallu du temps pour qu'on me diagnostique une dislectie...)

Bon je pense ne plus l'être maintenant, grâce à une prof de lycée, qui me donnais des cours d'orthophonie durant les pauses, sans en parler a mes parents, car je ne le voulais pas.)

Durant mon enfance, il ne m'a pas été facile d'expliquer mes réactions, il me l'ai encore difficile à l'heure actuelle. J'ai vue une psy durant deux ans après mon arrivé chez mes parents adoptifs, mais je me refusais à lui parler, car c'était une amie de mes parents et ne lui faisait pas confiance.

En tant qu'enfant adopté j'ai souvent été fragilisé dans mes besoins fondamentaux.
J'avais besoin d'attention, de me sentir encourager, aimer, soutenu, accompagné.

La peur de l'abandon...
C'est un sujet qui fait mal ! Pendant longtemps je cherchais à comprendre pourquoi ont m'avait abandonné, et je me suis toujours senti coupable, me disant que cela était surement de ma faute, que je devais être un enfant horrible et insupportable.

Encore aujourd'hui, la peur de l'abandon est forte en moi, et pour cela, j'évite de m'attacher à quelqu'un. La dernière fois ou je me suis attaché à quelqu'un, ce fut mon ex, avec qui j'ai vécu 6 ans...et le jour ou elle m'a quitté, fut horrible, j'ai pleurer comme je n'avais plus pleurer depuis ce jour ou j'ai été laissé dans la rue, en 1980, les jours et les mois qui ont suivi ont été très douloureux. J'ai mis environ 6 mois pour m'en remettre...photo 64386539 13

Généralement, quand j'ai un souci, je ne laisse rien paraitre au niveau professionnel et privé, et pourtant, malheureusement, cette période à énormément jouer dans mes relations envers les autres. Je râlais pour un oui, pour un non, j'envoyais souvent les gens chié, (bon je n'ai jamais été diplomate, mais cette année la était super hard.) J'ai coupé les ponts avec pas mal de mes potes, avec les collègues s'était souvent tendu.

Bref...depuis et bien, cette peur à refait surface, et je me suis éloigner de tout ce qui peux me donner envie de m'attacher, afin de ne pas être déçu. Je préfère la solitude, et être pépère dans mon coin, plutôt que de m'attacher aux gens (amicalement ou amoureusement), et de finir par être déçu et revivre un "abandon"

Cela ne fais pas de moi un asociale non plus, mais je mets plus de distance dans mes relations en tous genre. Peut être qu'un de ces jours, quelqu'un arrivera à me redonner confiance, mais pour le moment, je préfère vivre tranquille.

L'abandon est ma hantise, et celle de l'être encore est mon pire cauchemar, mon adoption n'a pas guérie cette peur. "C'est la Blessure Primitive", comme le dit Nancy Verrier dans son livre, et cette blessure existe chez de nombreux adoptés même ceux qui ont été adoptés quelques heures ou jours après leur naissance.

Pourtant, comme je l'ai dis au tout début, mon histoire en fait ma force. Je ne crains pas la solitude, je ne crains pas de ne pas plaire aux autres, mais je reste malgré tout susceptible...quant cela viens de près ou de loin d'une personne que j'estime un tant soit peu.

Je préfère que l'on m'accepte comme je suis, plutôt que d'être une personne que je ne suis pas. Je suis très observateur quand je ne connais pas les personnes, et j'arrive souvent à me faire une idée précise de ces personnes. Je ne me suis que rarement trompé. Je suis également très..nature :-) et n'hésite pas non plus à envoyer chié quand on me gonfle, et ne suis pas super diplomate...(bon pour le boulot je fais des efforts...mais ce n'est pas toujours facile ^^)

Dans mon cadre privé, autant je peux être très attachant, très gentil, généreux, tendre, à condition que la personne compte pour moi, ou que j'ai une extrême confiance en elle, autant je peux être extrêmement déplaisant, blessant, envers celles et ceux que j'apprécie pas du tout. Je n'ai pas la langue dans ma poche, et n'ai pas peur de la confrontation. Mais bon, de ce coté la, je pense que c'est plus ou moins la même chose chez la plupart des gens (adopté ou pas)

Combien de fois j'ai pu croiser des gens, qui, pour plaire, ou pour être accepter dans un groupe, faisaient tout pour se faire remarquer, n'étaient pas naturel, au risque de perdre leurs identité, leur personnalité. Perso, je me sens bien comme je suis, et ne changerai pas.

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Petit retour en arrière

Publié le par Roro

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Cette photo, c'est avec ma famille d'accueil, et déjà en train de m'occuper d'un enfant ^^



Il y à 4 jours, j'ai retrouvé un frère biologique. Merci FaceBook ^^

J'ai pu discuter avec lui, et en apprendre un peu plus sur mon passé.

Il est né en 74, soit trois ans avant moi, et avons la même mère biologique. Celle-ci la également abandonné à l'âge de 4 jours. Il à donc vécu avec son oncle, et ses grand parents, et était au courant qu'il avait eu de sa mère un autre frère (moi). Il est né de père inconnu, ou du moins sa mère bio, notre mère bio, n'a jamais dis à sa famille qui était le père...

Grâce à lui, j'ai appris que j'avais effectivement du coté de ma mère une autre sœur au minimum qui s'appellerait Sophie, et n'aurait pas été abandonné.

J'ai donc appris que ma mère bio ne voulait pas de garçon, et que c'est donc pour cela qu'elle nous à abandonné lui (en le laissant à son oncle) et moi (en quittant mon père bio.) Elle se serait marié fin année 80 à Gray en Haute-Saône, et divorcer en 94. Durant toute cette période, (de 1980 à maintenant) il se pourrait qu'elle a eu d'autres enfants...mon enquête suit son cours.

Pour ce qui concerne mon propre abandon, j'ai appris en lisant les papiers de la DDASS, que tout était parti de l'abandon du foyer conjugal de ma mère bio. Mon père bio, dépassé par les évènements m'a donc confié à des nourrices, puis à ma grand-mère bio. Lorsqu'il à emménager avec sa nouvelle femme, déjà cette dernière ne me voulait pas, et ma grand-mère bio passait son temps à critiquer mon père bio et sa femme sur la façon dont ils s'occupaient (pas) de moi.

Je ne reviendrai pas sur les coups que je recevais, qui était la seule attention qu'on prêtait sur moi à l'époque et sur mon abandon dans la rue, je reviendrais sur les suites de ces évènements.

La DDASS ma d'abord mis en foyer, puis en famille d'accueil, durant presque un an, mon père bio n'a pas chercher à savoir ce que j'étais devenu après mon abandon. Puis Il se déclara et demanda à ce que je lui sois rendu...chose que la DDASS à fait, estimant qu'il était préférable que je retourne auprès de mon père...

Bien jouer pour ceux qui se considèrent comme œuvrant pour le bien-être de l'enfant...puisque a peine 1 an plus tard, et après avoir à nouveau morflé, mon père bio et sa femme me remirent aux mains de la DDASS soit disant le temps que leur vie se stabilisent...Hum quelque mois plus tard, il signait un papier comme quoi ils acceptaient d'être déchu de leurs droits parentaux, histoire de ce débarrasser de moi...

En gros, j'estime qu'à partir du moment où un enfant est abandonné, en plus sur la voie publique, que les parents ne se soucient pas du tout de ce qui est arrivé à leur enfant, qu'il ne se montrent qu'au bout d'un an, ils mériteraient d'une part d'être déchu automatiquement de leurs droit parentaux, et d'autre part d'être sévèrement condamné par la justice, et non s'en sortir pépère, en récupérant qui plus ai leur "enfant" pour ensuite le ré abandonné.

Je trouve cela scandaleux de la part des pouvoirs publics. Au lieu d'être mis en sécurité physique, moral et affectif, la DDASS m'a encore plus enfoncé et rendu mes 5 premières années de vie monstrueuses.

J'en reviens à me demander ce qu'il se serait passé dans ma vie si mon père bio et sa femme n'avait pas prit la décision de me ré-abandonné...serais-je encore en vie en ce moment ? Serais-je un devenu un psychopathe ? Les services sociaux auraient-ils ouverts les yeux et auraient d'eux même pris la décision de me retirer de chez eux ?

Je n'aurais jamais la réponse et pensent de tous cœurs à tous ces enfants qui vivent encore chez leurs parents alors qu'ils y sont en danger, et que les services sociaux n'osent (ou ne veulent pas) les retiré de leur famille biologique...

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Ma rencontre avec ma famille biologique (coté père bio)

Publié le par Roro

Sur la photo, moi, quelques heures avant mon abandon dans les rues de paris...le sourire aux lèvres, sans savoir ce qui m'attends... 2895685933 1photo donné par sa femme, qui me dis en me la donnant : Cette photo, c'est toi avant l'histoire de la pharmacie..


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pendant de nombreuses années, je me suis toujours posé la même question : Pourquoi ?

Pourquoi je n'ai pu avoir une enfance dites "normal", pourquoi j'ai été adopté, pourquoi ma mère biologique ne voulait pas de moi, pourquoi mon père biologique et sa deuxième femme m'ont abandonné.

Malheureusement encore aujourd'hui, je n'ai pas les réponses à ces questions. Bien que j'ai rencontré il y à 4 ans mon père bio, sa femme, leurs enfants (mes demi frères et sœurs, 6 au total), il ne m'a jamais (mon père bio) répondu à mes question.

La première fois que je le revois après 25 ans, la première chose qu'il me dit fut : "Tu sais, tu peux m'appeler papa...."

Bref...la rencontre comme vous pouvez vous l'imaginez ne se passa pas super bien, déjà pour ce qu'il me dit (dis moi papa) et parce que dès que je lui posais une question sur ma mère bio, il l'enchainait genre elle couchait à droite, à gauche, ou elle ta abandonné (à parce que lui ne m'a pas abandonné dis donc !).

Lorsque je lui montrais les papiers que j'avais en ma possession, article de journaux, papiers de la DDASS, etc., il changeait de sujet, au lieu d'assumer son acte.

Les deux seules choses qui ont été bénéfique pour moi lors de cette rencontre, ont été d'enfin avoir des photos de moi petit, parce qu'avant cette rencontre les seules photos que j'avais avant mon adoption à l'âge de 8 ans et demi était celle de ma dernière famille d'accueil, et celle de faire connaissance avec ceux avec qui j'aurai surement partager mon enfance.

Il y à une chose que j'ai pu apprendre au sujet de ma mère bio, apparemment elle aurait eu une fille vers 1978 car elle aurait envoyé une lettre à mon père bio courant 1980, avec une photo d'une petite fille d'environ 1ans et demi, lui disant que c'était sa fille. Comme par hasard, cette lettre il ne la retrouvait plus, puis ce fut ah non on la jeter, puis ma femme la jeter, etc. etc., bref, cela aurait pu me permettre d'enfin mettre un visage sur ma mère bio.

Pour le moment, je sais donc que j'ai 1 demi frère né avant moi qui s'appelle Yves ou Jean-Yves, 6 demi frères et sœurs, dont je suis l'ainée, et une sœur né de l'union de mon père bio et ma mère bio, malheureusement je ne connais pas son nom...et ne le connaitrais peut être jamais.

Grâce à internet, j'ai pu récupérer l'acte de naissance de ma mère bio, sur lequel est noté son mariage d'avec mon père bio, puis son divorce et son nouveau mariage et son nouveau divorce qui suivi. Mais impossible pour l'instant de la trouver....

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Arrivé de ma soeur adoptive

Publié le par Roro

Dans la bassine, à votre gauche : C'EST MOI ^^ J'avais une de ces têtes !!!!2900681933 1

Ma sœur, Béatrice, à été tout comme moi adopté par mes parents. Elle avait été abandonné à l'âge de 9 mois et avait depuis ce jour la, été placer en famille d'accueil. La séparation avec sa tata fut, je pense, encore plus dur pour elle, car elle avait vécue avec elle durant ces 7 premières années de vie.

Durant tout le trajet pour aller la chercher avec mes parents, je ne garde pas beaucoup de souvenir de ce moment ou l'on est arrivé pour la prendre, ni se qu'il s'est passé, j'ai juste le souvenir durant le voyage de retour d'une musique qui parlait d'un cochon, de ma sœur qui pleurait.
De nos premières mois ensemble, je n'ai pas beaucoup de souvenir, pour moi cela faisais encore beaucoup de changement dans ma vie. J'ai par contre souvenir que l'air de rien, nous étions assez solidaire.

Lorsqu'elle est arrivé pour son premier jour d'école, les questions fusèrent : Bah tu elle sort d'où elle ? Tu nous avais pas dis que tu avais une sœur ?
Par chance, sa première année d'école avec nous était le CP, cela est donc passer plus facilement que si elle était déjà genre en ce2, enfin c'est comme cela que je le ressentais a l'époque.

Nous passions toutes nos vacances ensemble, au centre de loisirs. Plus tard nous passions nos vacances et les mercredis au CIS de la Porte de Montreuil, puis avec l'ASSOFAC, et ensuite à Houlgate en Normandie.

Dans une autre publication je vous en parlerai, de nos années collèges avec les vacances passés avec l'ASSOFAC, et celle passé à Houlgate. Je ne vous cache pas que ce fut très...comment dire, bah j'en ai fais des conneries ^^

 

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Mes deux premières années dans ma nouvelle famille

Publié le par Roro

Sur cette photo, moi entourée de ma famille adoptif en Uruguay, l'un de mes meilleurs souvenirs d2899554571 2'enfance. Pour une fois, je me sentais bien, et heureux ! A coté de moi, mon père adoptif et juste derrière ma mère adoptive.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pendant un certain temps, pour la moindre contrariété, ou la moindre dispute avec d'autres enfants, je devenais violent, parfois contre eux, souvent contre moi même.

Les deux premières années furent assez difficile...je venais de passer deux ans et demi dans une famille d'accueil, où il y avait trois enfants, plus les enfants que ma "tata" s'occupait en plus de moi en tant que nourrice.

Et la...j'arrivais chez mes parents adoptifs, sans enfants, dans un endroit que je ne connaissais pas, avec une rentrée à l'école qui avait déjà commencé depuis plus d'un mois, bref j'étais dans un environnement qui ne me mettais pas en confiance, et qui me rendais triste, du fait de ne plus voir ma famille d'accueil.

Mes parents adoptifs me présentèrent à leurs amis, au frère de ma mère, à leurs collègues de travail etc. etc. Moi je ne comprenais pas qui était qui, trop de nouvelles personnes apparaissaient, et me mettaient encore plus mal à l'aise.

Je passais le plus clair de mon temps enfermé dans ma nouvelle chambre, et essayais de m'amuser seul, malgré le manque que je ressentais, et pour éviter de faire ou dire quelque chose qui mettent en colère mon père adoptif

Je ne parlais pas beaucoup, et plus le temps passait, plus je m'enfermais dans mon monde, et où je m'inventais une autre vie.

Puis au fur et à mesure, je commençais à me faire à cette nouvelle vie, à l'école je n'étais pas mauvais, car ma maitresse Françoise, prenais son temps avec moi, me donnais confiance en moi, me rassurais.

Par contre...on ne peut pas dire que j'étais un enfant stable...et calme. Un enfant me faisais ch***, je lui rentrais dedans et le frappais, ou à l'inverse, je me tapais la tête ou les poings contre les murs, pour ne pas lui faire mal. Un adulte ne me rassurait pas, je m'enfermais dans une pièce ou je pensais être en sécurité.


A cette époque, j'avais déjà été en colonie, notamment chez ma famille d'accueil,
J'avais 4 ans environ lorsque je suis parti en colo pour la première fois.

Bref, je parlais de colonie, car à chaque période de vacances scolaires, mes parents adoptifs m'envoyaient en colo, et, pour cela je les en remercie. Car cela m'a aidé à évoluer, à réapprendre à vivre en collectivité, à refaire confiance en l'adulte, et à me donner l'envie, et la passion pour faire le travail que je fais actuellement.


Bien que je connaisse mon passé, et que je savais que je n'étais pas leur enfant de sang, je me suis toujours senti Franco-Uruguayen, dans le fais où j'ai été éduqué et ai baigné dans cette culture. A la maison ce n'étais pas du Funès, du Brassens ou encore de La grande vadrouille, mais c'était du Tango, du Gardel notamment, du Gavras, du Candumbe, et beaucoup de politique (Marxiste Léniniste) notamment à travers leur combat et celui du Che.

J'ai eu quelque moment vraiment chouette. (Mes colos, mon voyage en Uruguay, l'attention particulière que m'offrais ma maitresse).

Deux ans et demi après mon arrivé, mes parents m'informèrent que j'allais avoir une sœur. Sœur qu'ils allaient également adoptés. Son arrivé me stressais et en même temps m'excitais. J'allais enfin plus être seul à la maison. Mes parents comptais sur moi pour la mettre à l'aise..

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Arrivé chez mes parents adoptifs, dur dur..

Publié le par Roro

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(Mai 1984-7 ans et demi)

 

 

Pendant plusieurs mois, la DDASS à mis en place des visites de mes futurs parents adoptifs chez ma famille d'accueil.

Je comprenais ce qui ce passais, et le faisais savoir en me comportant très mal. Je ne voulais absolument pas que l'on me sépare de ma "tata", de ses enfants, qui était pour moi ce que je considérais comme une famille.

C'est chez ma famille d'accueil que j'appris à nager, à faire du vélo, à parler correctement, à être heureux, et me sentir comme n'importe quel autre enfant. Malheureusement...tout à une fin.

Le jour du départ chez mes parents adoptifs, je m'étais enfui chez une copine, Kelly, mais bon...ses parents comprenant la situation, ont téléphoné à ma "tata" afin que l'on revienne me chercher. J'ai pris cela comme une trahison de la part de ses parents, et une nouvelle fois je refusais de refaire confiance en l'adulte.

La séparation fut extrêmement difficile, tant pour moi, que pour ma famille d'accueil. Nous pleurions tous et ne voulions pas nous séparer.

Mes parents adoptifs promirent que nous passerions leur rendre visite et qu'ils pourraient eux aussi venir me voir dans mon futur chez moi.

Tout le trajet en voiture de Rosny sous bois à Paris dans le 20ème, je ne faisais que pleurer. Je ne me sentais pas rassurer et à l'aise.

Une fois arrivé, mes parents adoptifs me montrèrent ma chambre, ou je m'y enfermai jusqu'à l'heure du repas le soir. Je passai toute la journée recroquevillé, dans un coin de la chambre.

Les premiers jours furent assez difficile, nouvelle chambre, nouveaux parents, nouvelles écoles.

Avec mes parents adoptifs, se fut les premiers temps  assez difficile, mon père, comme pour ce rassurer, me faisais finir mes phrases par papa que j'aime, alors que je le connaissais à peine, il me fallait demander la permission pour sortir de table, pour aller aux toilettes, pour aller dans ma chambre pour parler etc. etc.
Je me souviens d'un jour, ou il m'a demandé de descendre la poubelle. Moi, ca me saoulais, je ne voulais pas, alors, j'ai pris le sac poubelle, et l'ai déposé dans le couloir de notre étage devant la porte d'un voisin. La gardienne passa voir mon père en disant qu'on avait oublié de descendre la poubelle, et qu'elle trainait dans le couloir.

La ce fut une raclé monumentale, ou je fini avec toute la face gauche de mon visage bleu, gonflé, œil aux beurre noir, et lèvre fendu.

Le lendemain, en allant à l'école, pour ne pas encore me retrouver sans personne, j'ai prétexté un accident de vélo, dans le bois, comme quoi j'étais tombé de vélo sur un vieux tronc d'arbre et me serais pris les branches dans la tronche. Bizarrement, on m'a cru, mon père bio s'en sorti pépère, et moi continuais à avoir une "famille".

Un jour, je ne sais pour quel raison, j'ai demandé à ma mère s'ils m'avaient acheté.

Ils m'expliquèrent leur passé. Mes parents adoptifs sont uruguayen, ancien Tupamaros, qui ont combattu la dictature qu'il y avait dans leur pays, dans les années 70. Mon père fut torturé et emprisonné durant 7 ans. Il en garde pas mal de séquelle. Ma mère torturé et emprisonné durant 6 ans.

Ils furent après leurs années de tortures et de prison expulser du pays et arrivèrent en France. Ils eurent le statue de réfugié, et ensuite la nationalité française.

Par mon adoption, j'ai obtenu également la nationalité Uruguayenne, et est depuis ce jour la double nationalité Franco/uruguayenne.

J'ai un an après avoir été adopté, été la bas, rencontré ma famille adoptifs, les tontons, les cousins, cousines, grand-mère, etc. etc. Ce fut un moment que j'ai vraiment adoré, ou je me sentais enfin dans une vraie famille.

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Foyers et familles d'accueil

Publié le par Roro

2896804903 1Moi, en Espagne dans la famille de ma tata j'avais 6 ans et n'avais jamais appris à nager avant cela, ni même vu une piscine.

Je ne garde que de vague souvenir de mes différents passages en foyer de l'aide social à l'enfance et du sauvetage à l'enfance.

Je ne garde carrément aucun souvenir des mon premier passage dans une famille d'accueil, après mon abandon prés d'une pharmacie dans Paris, famille dans laquelle je suis resté un peu moins d'un an. (De février 80 à janvier 81) avant d'être remis à mon père biologique.

J'ai par contre de nombreux souvenir de ma dernière famille d'accueil, chez qui je suis resté de la fin 81 à Septembre 85, mois de mon adoption.

Ma "Tata" était une personne douce, calme, qui à su me redonner confiance en l'adulte, et en moi et en mes capacités. Ses enfants, je les considérais à l'époque comme mes frères et sœurs.

Avant d'arriver chez eux, je ne parlais quasiment pas, était extrêmement perturber, et refusais tout contact avec l'adulte. Envers les enfants calme, je me laissais faire, par contre, dès que des enfants plus difficile était dans la même pièce que moi, je devenais agressif, je les frappais, leurs volaient leurs jouets, leur tirais les cheveux etc. etc. (voir rapport dans ce blog d'un des articles de la DDASS me concernant)

Et par sa patience, et sa douceur, j'ai petit à petit rattrapé le retard psycho et comportemental que j'avais en arrivant.

J'ai souvenir de mon premier noël, où ils m'offrirent un magnifique bateau de pirate, avec toutes les figurines, bateau que j'ai réussi à conserver jusqu'à mes 27 ans...avant de me faire expulser de mon domicile pour des soucis financier, mais sa...c'est hors sujet et une autre histoire ! ^^

J'avais également reçu, je ne sais plus trop pour quel fête, mon premier doudou, un magnifique ourson en peluche gris/bleu, que je gardai durant encore un an après mon adoption...ourson qui fut mis à la poubelle par mes parents adoptif car il le trouvait abimé...je ne vous raconte pas comment j'ai pu mal vivre cette séparation, puisque c'était tout ce qui me restait de physique (si on peut dire cela comme ça, de ma famille d'accueil...)

J'ai été avec eux en Espagne, ou je me souviens d'une fête du nouvel an, où il y avait plein de coup de cloche et les gens mangeaient plein de raisin en même temps. Ce n'est qu'à mes 11 ans que j'appris que c'était une tradition espagnole, afin de leur apporter la chance...

Mes deux ans et demi passé chez ma famille d'accueil, fut aussi celles ou j'entrais pour la première fois à l'école.

J'ai eu la chance plus tard, d'aller travaillé dans l'école ou j'étais plus petit (École Maternel et Élémentaire Pierre Demont à Fontenay-sous-Bois.) Cela m'avais remis plein de souvenir en tête (corde ou je m'amusais à faire tarzan, les pneus avec lesquels on jouait, mon premier bisous sur la bouge ne grande section de maternel avec mon amoureuse qui le resta jusqu'à mon adoption, mes maitresses, gentille, tendre et patiente, mes différents accident de jeux etc. etc.

Tout alla si bien...jusqu'au jour ou l'on m'apprit (mon aide éducatrice) que j'allais encore partir pour aller être adopté.

Et le sentiment de vide fut horrible, j'avais l'impression que l'on m'abandonnait encore, je ne voulais pas quitter ma tata, elle était tout ce dont j'avais besoin, je suis tombé à partir de ce moment régulièrement malade, j'avais des accidents assez grave dans la cours, je recommençais à parler de thème de mort, à dire que je ne méritais pas de vivre, que je voulais mourir.

Il a fallu toute la patience de ma tata et de l'aide éducatrice pour comprendre qu'on ne m'abandonnait pas encore une fois, mais que ma tata ne pouvait plus s'occuper de moi, car il me fallait de vrai parent. J'avais du mal à l'accepter, car pour moi, ma tata était tout ce que je voulais et me fallait.

J'ai rencontré plusieurs fois mes futurs parents, au départ chez ma tata, ils venaient genre une a deux fois par mois, puis à l'aide sociale à l'enfance, jusqu'au jour ou, ils m'emmenèrent définitivement...

Le jour du départ, on m'a fais planter une graine d'un chêne, en me disant qu'il grandira comme moi, et que ce sera sorte de symbole entre ma tata et moi. Il avait aussi été demandé à mes nouveaux parents, de me faire garder le contact avec ma famille d'accueil...chose qu'ils firent...en m'emmenant les voir quelques fois.
 

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Les cauchemars de mes nuits...

Publié le par Roro

Les premières choses qui me reviennent en tête pendant cette période de ma vie, sont les trois cauchemars qui m'ont suivi pendant de nombreuses années. Toujours les mêmes...et qui faisais que j'avais toujours peur d'aller dormir.

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Le premier cauchemar que je faisais m'a suivi jusqu'à environ mes 9/10 ans :

Je me trouvais dans une ruelle entourée d'immeuble, et au bout de la ruelle une grande boite.


Un fouet géant tenu par une main de géant me poursuivais, moi avec mes petites jambes je me voyais courir, courir dans l'espoir d'arrivé jusqu'à cette boite qui me permettrais de me cacher à l'intérieur. Malheureusement, plus je courais pour m'échapper, plus la rue s'allongeait, et plus la boite s'éloignait.


D'un coup je me réveillais en larme, suite à ce cauchemar, et courais me cacher dans le placard de l'appartement, et finissais par m'endormir dedans. Je ne sais pas combien de fois par semaine je faisais ce cauchemar, je ne m'en souviens plus, mais plus âgé, une fois adopté, je le faisais encore, et lorsque je me réveillais, je n'avais nul part ou me cacher, alors je me mettais complètement sous ma couette.

Le deuxième cauchemar, un monstre sortais de la baignoire, et m'attrapais pour m'y enfoncer à l'intérieur, et m'empêchais d'en sortir. Et bien entendu...je me réveillais en ayant peur chaque jour de retourner dans la baignoire. Je me souviens qu'il s'était arrêté chez ma dernière famille d'accueil, parce que chez cette tata, Mme Desclavelière, je faisais un autre cauchemar, celui qui suit :

Le dernier cauchemar que je faisais, je me trouvais avec quelqu'un mais ne savais pas qui, dans une ville, puis d'un coup je me retrouvais tout seul dans cette ville, incapable de rentré chez moi, j'appelais au secours, mais personne ne venait m'aider, ne s'occupait de moi, et me laissais la, comme si je n'existais pas.

Ce n'est que vers mes 15 ans que j'ai compris réellement la signification de deux de mes cauchemars, l'un représentant le martinet qui me faisais tellement mal, et la main qui s'en servait représentait mon père bio et sa femme, et le cauchemar de la baignoire...toujours la même chose, l'impression d'avoir eu sa femme qui tentait de me noyer.

Quand au troisième cauchemar, je ne le compris qu'à l'âge de 26 ans, quand j'ai enfin eu le dossier de la DDASS me concernant entre les mains. Je n'avais plus aucun souvenir de mon abandon dans les rues de Paris, mais ce cauchemar récurent était mon inconscient (ou subconscient je ne suis pas psy j'en sais rien) qui le revivais lorsque je dormais.

J'ai arrêté de faire ce cauchemar dans le courant de l'année de mon CM2 du jour au lendemain.

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Le commencement dans la douleur et les coups

Publié le par Roro

 


Je suis né le 27 janvier 1977, avec un nom de famille, et, si l'on peut dire ça comme ça, j'ai eu une nouvelle naissance, en septembre 1985 avec un nouveau nom.

Entre Janvier 1977 et Septembre 1985, j'ai eu un parcours très...mouvementé.

Tout à commencer en Juin 77, quand ma mère biologique, Martine Riant, âgé de 20 ans, qui était déjà mère d'un enfant, m'a abandonné à mes 6 mois avec mon père bio, et n'est jamais réapparut.

Celui-ci, dépassé par les évènements ma confier en l'espace de 7 mois à deux familles nourricières différentes, en venant me voir une fois tous les 36 du mois.

Un beau jour, alors que j'avais à peine 1 an, il se décida à me confier à ma grand-mère, chez qui il emménagea également, et laissa ma grand mère m'élever.

Quelque mois plus tard, je n'avais pas encore tout à fait 2 ans, il se trouva une nouvelle femme, et il emménagea avec elle en m'y emmenant aussi.

A partir de ce moment, ce fut jour et nuit coup, maltraitance délaissement, et j'en passe..;

Jusqu'au 1er janvier 1980,  date à laquelle je fut abandonné dans la rue, à Paris, près d'une pharmacie... (voir album photo, article de presse)

C'est par l'appel à la brigade de la protection des mineurs, de mon "parrain", que la police su, au bout de 6 jours, qui j'étais. Entre temps je fis un séjour dans un foyer du sauvetage de l'enfance, à Saint Vincent de Paul. Lorsque mon identité fut connue, des démarches judiciaires furent entreprises auprès de mon père bio, de sa femme, de ma grand-mère, de mon parrain. Mais la justice est tellement bien foutu qu'il s'en sortait s'en soucie. Pendant 1 an, je fus confié à une famille d'accueil, pour laquelle, malheureusement, je n'en garde aucun souvenir...

Après presque 1 an sans prendre de mes nouvelles, mon père bio, du jour au lendemain, décida qu'il était temps pour lui de me reprendre. Chose qui fut faite en 1981, 1 an et 1 mois après m'avoir abandonné une première fois.

Et le calvaire recommença. J'ai mis le feu dans la cuisine, me demander pas comment je n'en ai plus trop de souvenir.

Je ne sais plus trop comment cela c'était passer, mais d'après ce que l'on m'a raconter, je réussi à m'électrocuter avec les fils électrique d'une lampe de chevet. J'ai fini avec la main cramé, et dans les pommes. Suivi d'une hospitalisation. Mon père bio et sa femme, firent passer cela pour un accident....

Je ne sais pas si c'est un vrai souvenir, ou pas, mais j'ai toujours en moi cette image ou sa femme tente de me noyer dans la baignoire, sauvée par la sonnette de la porte d'entrée.
J'ai également une image de moi, avec un vieux thermomètre dans le derrière, et elle qui continue à l'enfoncer très fort jusqu'à ce que je hurle de douleur.

A la moindre contrariété que je pouvais percevoir d'elle, je courrais me cacher au fond d'un petit placard, ou j'attendais de recevoir les coups... Quand  à la fille légitime de mon père bio et de sa femme, je la cachais à ma place dans le placard, et préférais prendre les coups à sa place...

Comme l'on ne s'occupait de moi que pour me frapper, ou pour donner l'impression au gens que tout allait bien quand on m'emmenais quelque part, je présentais un énorme retard psychologique, et mentale : A l'âge de 3 ans et 4 mois, j'avais le langage et le comportement d'un enfant de 12 à 18 mois...soit 1 an voir 1 an et demi... le séjour en famille d'accueil m'a permis de rattraper une partie de ce retard. (voir album photo cpt rendu des psy)

  Comme ils me voulaient plus chez eux, ils m'ont abandonné une nouvelle fois en faisant appelle aux services sociaux qui m'ont une bonne fois pour toute retirer de cette enfer, à pratiquement 5 ans....et fut replacer en foyer avant de partir en famille d'accueil.

 

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