La Voix d'un Adopté

N'oubliez pas l'enfant, qui se lève le matin,
Quand vous dormez encore d'un sommeil serein,
Il a les yeux rougis par les brumes du matin,
Qui lui cachent ses cernes, jusqu'au lendemain.

N'oubliez pas l'enfant, qui a les doigts brisés,
A remuer la terre, à tisser des tapis,
Des petits doigts si fins et jamais caressés,
Qu'il est dur de comprendre qu'ils soient déjà jaunis.

N'oubliez pas l'enfant qui ne sait plus rêver,
Qui prie chaque jour pour une poignée de riz
Ses tortionnaires dans une usine l'ont emprisonné
Avec des milliers d'autres petites vies

N'oubliez pas l'enfant, qui ne sait plus pleurer,
Sous le coup du destin, qui l'a pris en otage,
Il ne sait même pas rire, il n'a jamais joué,
Vieillard de huit ans, il a perdu son âge.

N'oubliez pas l'enfant, vous qui les aimez tant,
Observez son regard, l'espace d'un instant,
Et dans ses yeux profonds, vous lirez nettement,
La cruauté de sa vie , qui en fait un battant.

N'oubliez pas l'enfant, qui se lève le matin,
Qui sous d'autres soleils aurait pu s'épanouir,
N'oubliez pas l'enfant, au tragique destin,
Avançant dans sa nuit, qui le voit s'évanouir.
N'oubliez pas l'enfant, n'oubliez pas l'enfant.

Mon passé à fais de moi ce que je suis actuellement, et j'en suis fière. Par contre...le chemin à été long...très long :-)

Je ne vous cacherais pas qu'au niveau des conneries, je n'étais pas le dernier. Après mon adoption, je n'avais que ce moyen pour exprimer le mal être que je ressentais.

Alors pour détendre un peu mon blog, je vais vous raconter quelques petites betises de gamins que je trouve fun, que j'ai pu faire, :-) (bon ce sont vraiment des petites bétises idiotes hey, pas méchantes pour un sous, mais juste débile)

Tout d'abord, première bêtise (et j'en rigole encore...huuum) :

Cela se passait quelques mois après mon adoption, en colonie dans le jura.
Durant tout le séjour, une animatrice passait son temps à gueuler pour un oui, pour un non, à nous priver de repas le soir, ou encore à nous enfermer dans notre dortoir (oui ce n'étais pas des chambres, mais des dortoirs de 15 à 20 lits) des que l'on faisait un pet de travers.

Alors un soir, après une énième engueulade de sa part, j'en ai eu marre de sa tronche et je voulais qu'elle ne nous oublie jamais.
J'ai attendu après notre extinction des feux que cette animatrice s'en aille fumer sa cigarette. Une fois qu'elle fut parti, je sorti discrètement du dortoir, et je me suis rendu dans sa chambre. Je cherchais une bêtise à faire, mais rien dans ses affaires m'inspirais...je me suis ensuite rendu dans sa salle de bain...et la je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête...j'ai été cherché une chaise l'ai placé devant son lavabo, et...j'ai fais caca dedans...

J'ai pris une de ses serviettes de toilettes pour m'essuyer le derrière et ensuite j'ai couru dans mon lit et ai attendu qu'elle revienne afin d'entendre sa réaction. Malheureusement je me suis endormi entre temps. Vers le milieu de la nuit, la porte de notre dortoir s'ouvre violemment, les lumières s'allument, et là, une hystérique nous hurle dessus.
J'avoue que j'ai eu super peur, je pensais qu'elle savait qui avait fait ca, mais non rien. La fin du séjour avec elle fut terminé dès cette nuit là, car elle à été charger de s'occuper d'un autre dortoir, et nous nous retrouvions avec un autre animateur.

J'en garde d'excellent souvenir, juste parce que je ne m'étais pas fais prendre :-)

Autre bêtise, autre colonie, mais cette fois avec l'association ASSOFAC.

J'avais environ 12/13 ans, et cette assos nous avait emmené en Lozère dans un trou paumé. Nous dormions dans des "tentes" (vla la tête des tentes...).
Avec des copains, comme on se faisait super chié, on cherchait quoi faire, et en cherchant, nous tombions face à des chevaux.
Ces chevaux appartenaient bien à quelqu'un, mais on s'en fichait, et, sans même se concerter, on s'est approché des chevaux, et on les a volés. Enfin volé...on a ouvert tout les box, on à mis les rênes, et hop on les à emmener quelque part et on les à lâcher.

A notre retour près des tentes, chacun d'entre nous est parti à ses occupations. Moi je suis parti voir ma "namoureuse" dans sa tente, et on à écouter ensemble notre "walkman" (ouais ouais c'est vieuuuux ^^).
Ensuite, on à manger, et on nous à appris que le lendemain, nous aurions une boom, dans la grande tente principal.
Malheureusement, le lendemain matin, le propriétaire à mis au courant notre directrice (Marie Collette, que l'on appelait bêtement Marie Kekette), et ce fut le drame.

Elle voulait savoir qui avait volé les chevaux, mais comme personne ne se dénonça (on n'était pas fou !) elle décida qu'un d'entre nous n'irait pas faire la fête à la boum.
Bizarrement, cela tomba sur moi, et le soir, je fus puni dans la tente, ou je m'endormis pendant que tous les autres faisaient la fête.

Alors le lendemain, dans l'après-midi, ca ma gonflé, et avec ma "namoureuse"  et un pote, je leur ai proposé d'aller voir si il y avait quelque chose de sympa dans le village. Ils acceptèrent, et on se mit en route.

Chose que je ne savais pas...c'est que le village était à environ 8km de la ou l'on était, et ce que l'on ne savait pas non plus, c'est que tout le monde nous recherchais alors que nous, tout content on avançait doucement mais surement vers ce village.

Arrivé la bas, nous avons trouvé un foyer de jeune, ou un bal était organisé. Moi, forcément, comme je n'avais pas pu faire la fête le soir précédent j'étais aux anges :-)

Après s'être bien amuser au bal, qui à 11h du soir était fini, nous nous mirent en route pour rentrer au campement, sachant très bien ce qui nous attendais. Mais dans le noir...la route fut un peu plus longue, on se perdit, alors on fit demi-tour, avant de retrouver le bon chemin. Nous sommes arrivés sur le camp vers 3h du mat...Et on c'est fais descendre !
Le lendemain, je me suis fais viré, Marie Colette, appela mes parents, (je pensais que j'allais me faire détruire par mon père...). Elle lui raconta que j'étais intenable, et que j'allais être ramené sur paris. Comme je vous le disais, avec ma sœur, l'air de rien, nous étions assez solidaires, et elle refusa de rester, en disant à Marie Colette que si je partais, elle partait aussi. On rentra donc sur paris, mon père m'engueula, mais pas autant que je l'aurais pensé...pas de coup, juste des cris. Ce fut la dernière fois qu'on alla quelque part avec l'Assofac.

On était déjà parti avec eux avant la Lozère, genre Center Parc, où, avec une bande de copain, on ne s'était pas coucher pendant 5 jours et 5 nuits, avant de tomber comme des mouches. Je me souviens que les filles nous couvraient le matin disant qu'on était sorti faire du jogging. Bon on à voler quelques vélos, visiter quelques bungalows (sans rien voler) etc., mais rien de bien grave, et puis de toute façon, nous ne nous étions pas fais prendre par Marie Colette. On allait également sur la structure, où l'on passait beaucoup de temps à s'engueuler, et à se bagarrer pour des bêtises.

8 mois...
 
Voilà maintenant 8 mois que j'ai démarré ce blog (démarré sur skyblog) et que je parle enfin à coeur ouvert de mon passé, et pourtant....
 
Voilà maintenant 8 mois que j'ai démarré ce blog et que je n'arrive à parler de tous cela qu'à...l'écrit....
 
 
Voilà maintenant 8 mois que j'ai démarré ce blog et que j'ai depuis "retrouvé" un frère biologique, même si on ne parle pas encore beaucoup ensemble, les liens ne se tissent pas aussi facilement....
 
Voilà maintenant 8 mois que j'ai démarré ce blog et que je me suis promis de démarré une R.I.F mais que je n'ose toujours pas faire  du peur du regard que l'on pourrait porter à ma démarche...
 
il y à quelque jours, une maman de l'école ou je travail me demandais de quel origine était mon nom de famille, je lui expliquait que mes parents été sud américain, et là elle me demande pourquoi je n'ai pas la peau plus foncé, qu'on dirai pas que mes vieux soient latinos...

Ma réponse ? j'en ai pas donner... j'ai rebondi sur une chose qu'elle m'avait dis juste avant.... bien mieux qu'avant ou j'aurais encore trouver un truc pour faire passer la pilule, maintenant je ne "ment" plus, juste je ne réponds plus...
 
Voilà maintenant 8 mois que j'ai démarré ce blog et je m'aperçois... qu'il m'est encore super dur et difficile d'en parler de vive voix... Est-ce par honte ou parce que je suis mal à l'aise ou par crainte et peur je n'en sais rien, tous ce que je sais, c'est que c'est hyper compliqué pour moi encore et que sans ce blog je pense que je n'aurais jamais eu le courage d'en parler...même à l'écrit. Peut-être voir un psy me ferais du bien... j'en sais rien... pas sur, mais à réfléchir :-)
 
 

C'est moi à l'age de...??? (entre 6 mois et 1 ans et demi ca j'en suis sûr...)

J'ai 34 ans, et voilà déjà 25 ans que j'ai été adopté, et 30 ans que j'ai été abandonné dans Paris.

Beaucoup de chose se sont passés, de belles choses, tout comme des mauvaises, de belles rencontres comme des moins belles, quelques moments de bonheurs et pas mal de moment douloureux.



25 ans déjà... 25 ans à me demander ou se trouve ma mère bio, et mes probables frères et sœurs du coté maternel... au moins pour mettre un visage, et voir à quoi/qui je ressemble...

J'ai déjà 34 ans dont 8 ans de ma vie pas oublié...mais comme si on avait mis dans mes souvenirs un filtre qui m'empêche d'y voir plus clair...je me suis déjà poser la question de l'hypnose régressive...mais ne croyant pas en ses techniques, je n'ai pas sauté le pas.

Déjà 34 ans... et toujours célibataire, sans enfant...parce que je refuse de souffrir une fois de plus...va falloir que je surmonte cette peur, et que je recommence à me laisser aller, à ce que je laisse parler mon cœur avant de laisser parler ma tête, parce que ma tête réfléchis trop et mal...

Déjà 25 ans que j'ai été adopté... et pourtant je n'aurais passé que 12 ans chez mes parents adoptifs...

25 ans déjà...et quand je regarde en arrière, j'ai l'impression que c'était hier...le temps fil à une vitesse...

34 ans déjà... Et là... bah c moi :-)

Cette photo, prise dans ma chambre, je devais avoir 15 ou 16 ans.
 

Alors que les trois quarts des ados doivent faire face à leur changement physique, et souvent "se rebelle" envers leur parents, de mon coté ce n'était pas vraiment ça...

Bon bien entendu je changeais physiquement (poils, voix qui mue, etc. etc.), mais en même temps beaucoup de questions émergeait en moi.

Qui étais-je ? A qui et à quoi j'allais ressembler ? Ces questions peuvent paraitre stupides pour la plupart, mais en tant qu'enfant abandonné et adopté, je n'avais aucun repère physique d'un de mes parents biologique ou frere/soeur pour me donner une idée.

Cette crise d'identité, bien que j'arrivais assez bien à la contenir, était en plus ajouté au fait que j'essayai de réfuter l'idée que j'ai pu être adopté et tentais très souvent de me convaincre que mes parents adoptifs étaient mes vrais parent, comme pour me donner l'impression d'être comme tout le monde.

En plus d'être un enfant issu de l'abandon et de l'adoption, j'étais gaucher et dyslexique, ce qui me causa beaucoup de problème dans mes études, au point ou je lâchais complètement, redoublais par deux fois ma troisième, et en profitais pour faire un maximum de connerie possible dont pas mal me firent passer par la case GAV (la première à 15 ans chez les CRS, suite à de la casse en manif, la dernière à l'âge de 22 ans après avoir passer 48h en GAV dans un poste à Toulon, avec l'attente de la réponse du procureur, à attendre de savoir si on m'inculpait ou on me laissais libre..)

C'est moi ^^

 

Dans mes relations amoureuses, je faisais attention à ne pas trop m'attacher, et larguait rapidement la nana parce que je me rendais compte que je commençais à m'attacher ou parce que j'avais peur que ce soit une sœur biologique (bah oui je ne savais pas à l'époque si j'avais des frères et sœurs biologique, donc mettez vous à ma place...) La première fois ou j'ai pas larguer une nana, et que je suis tomber amoureux j'avais 17 ans, elle s'appelait Célia, ça a durer plus d'un an, mais la distance suite à son déménagement 1 an après qu'on se soit mis ensemble, mis fin à notre relation

Quoiqu'il en soit, je me suis bien éclater durant mon adolescence, je ne regrette aucune de mes conneries

Moi, en train d'apprendre à faire du vélo, daté de 1983 (6 ans.)




Peut-être, j'en sais rien, que pour beaucoup d'entre vous qui me lisez, vous ne sachiez même pas à quel âge vous avez commencé à marcher, à parler, à dire maman, papa, à faire pipi au pot, à faire du vélo sans les deux roues, à nager sans ceinture ou brassard etc. etc.

Cela peut peut-être vous semblez dérisoire et peu intéressant de le savoir, ou au contraire vous le savez depuis longtemps et n'y prêter pas plus d'attention que cela mais pour ma part, et je pense pour de nombreux enfant abandonné et adopté, ce sont des petites choses que l'on aurait aimé connaitre.

Parce que oui, j'aurai adoré savoir à quel âge j'ai pu faire mes premiers pas, comment je m'y suis pris, qui était à mes cotés pour me rattraper si je tombais etc.

J'aurais adoré savoir quel fus mes premiers mots, maman je sais très bien que ce n'est pas possible vu que je ne l'ai jamais connu, papa je ne pense pas vu que j'étais plus souvent en nourrice ou chez la grand mère. Donc quel fus mon premier mot ? Tata ? Nounou ? Mamie ? Bref malheureusement je ne le saurais jamais :-(

J'aurais aussi tellement voulu savoir à quel âge j'ai su aller au pot tout seul, ne plus faire pipi dans la couche, ne plus dormir sans la couche. Avant mes 3 ans je sais déjà que non, au vu des différentes lectures de mon dossier de la DDASS et l'ASE, peut-être vers 5/6 ans je n'en sais rien...

Faire du vélo sans les deux roues...alors la encore un mystère pour moi...j'ai l'impression d'avoir toujours su en faire, mais bon ce n'est qu'une impression, la photo de cet article date de 1983, donc a priori à 6 ans je ne savais pas encore en faire, donc je dirais entre 6 et 8 ans.

M'enfin toutes ces choses peuvent vous sembler sans importance, et pourtant, pour moi, elles le sont vraiment autant que de retrouver mes racines et obtenir des réponses aux pourquoi du comment, de retrouver ma mère bio, d'autres probables frères et sœurs biologique.

En tout cas, lorsque j'aurais un enfant, je lui noterai tout dans un album photo qu'il pourra consulter plus grand afin de tout connaitre de sa petite enfance, afin qu'il ne se pose pas ce genre de question.

Pourquoi l'enfant mal traiter ne dénonce jamais, voire pire encore il trouve des histoires à dormir debout pour les protégés... Pourquoi cet instinct de "survit" commun a tous les petits mal menés!!
Je ne parlerai pas pour tous les enfants mal traiter, je ne parlerai que de mon ressenti, je ne pense pas être en mesure de répondre pour tout le monde, sachant que chaque histoire, chaque façon de la vivre est différente, de part nos caractère, de notre capacité à endurer, etc. etc.

Je dirai donc que je n'ai jamais dénoncé, et à la place trouver des histoires à dormir debout pour protéger mes parents adoptifs, (notamment lors de cette violente soirée à cause de poubelles pas descendu), car déjà petit, lorsque je disais que mon père bio et sa femme me tapaient, on n'avait pas l'air de me croire. Il suffi de relire les papiers des psys, et autre articles me concernant, entre les "ne semblait pas être maltraité" alors que sur d'autre article on peut lire que je disais au psy : "ils me tapaient"...enfin bref je ne vais pas faire un roman sur ce sujet,

Je dirai également que lorsqu'on à vécu comme moi une enfance entre : Une famille biologique, puis des nourrices, un abandon, des foyers de l'ASE et de la DDASS, puis une famille nourricière, puis un retour dans le milieu familiale biologique, puis un nouvel abandon, puis de nouveaux des foyers puis une nouvelle famille nourricière et bien comment dire...on a plus trop envie de repartir en foyer et refaire tout le chemin jusqu'a retrouver un semblant de vie familiale...

Là, c'est moi dans ma famille d'accueil pour le carnaval de l'école ! J'aimais déjà faire le clown ! :-)



Au jour d'aujourd'hui, qu'est qui est le plus important pour toi ?


Aujourd'hui le plus important ? alors je dirais ma sœur et ma nièce, mes parents suivi de mon dossier de la DDASS (c'est l'une de choses que je garderai auprès de moi jusqu'à la fin de mes jours), réussir ma vie professionnel (c'est bien parti, puisque je fais un boulot que j'aime, qui m'epanouis)

Comment tu vas?

Bah écouter, merci de s'intéresser à mon état. Oui je vais très bien, j'avouerai que parler de mon vécu me fais énormément de bien.

Tout ce que je peux dire, c'est que je commence à avoir moins honte de mon passé, et n'ai plus du tout peur de se que l'on peut en penser.

Je sais aussi, enfin je me doute, que certaines personnes peuvent penser que j'ai un souci psychologique, mais vous savez quoi ? Qu'ils aillent se faire mettre et qu'ils pensent ce qu'ils veulent, et surtout.. qu'ils se regardent devant en miroir avant :-)


Tes recherches avances?

Malheureusement, depuis quelques semaines, je n'ai pu continuer mes recherches par manque de temps. Je réfléchi également à aller au poste pour lancer une recherche dans l'intérêt des familles (RIF). Je verrais tous cela dans quelques jours (bon je suis plus à 1 jours prés.


Tu te lance pour retrouver ta tâta? c'était sur paris qu'habitait cette famille d'accueil?

J'ai récemment trouvé peut-être une des filles de ma "tata", mais je n'ai pas eu de réponse concrète de sa part. Et comme je le disais juste au dessus, je n'ai pas eu le temps pour poursuivre quelque recherche que se soit. Non Ma famille d'accueil vivait a Rosny sous bois, et à cet époque j'allais en maternel à Fontenay sous bois. (Me souviens d'un supermarché Mammouth qui était tout proche ^^)


Tu sais où ton arbre est planté?


Snif non :-( J'aurais bien aimé savoir histoire de pouvoir me rendre sur place et voir s'il avait poussé...


Et ton parrain? toujours vivant? lui il a des infos sur ta mètre bio?

Mon parrain ? Aucune idée, je n'ai vraiment aucun souvenir de lui. Vu l'âge qu'il avait en matant les photos que j'ai de lui, à l'heure qu'il est, il doit être six pieds sous terre....et quant bien même il serait en vie, si j'ai bien compris, il m'as croiser devant la pharmacie ou j'avais été abandonné, et ne s'est pas arrêter pour me ramener chez mon père biologique...donc osef un peu de sa tronche à lui aussi.



T'as déjà penser a aller a la tv? par exemple a "toute une histoire" avec Delarue? Là, ça touche beaucoup beaucoup de monde et les sujets qui te sont proches reviennent régulièrement

Houlà non. J'ai eu des propositions suite à se blog pr M6/Direct8/NRJ12/TMC et dernièrement ARTE.
J'ai déjà mis 33 ans pour en parler via un blog et internet, je me vois vraiment pas me foutre devant des caméra, et parler aussi ouvertement devant des millions de gens de mon passé. La chance avec l'écris, c'est que lorsque je couche mes mots, je n'ai pas la réaction des gens en direct. Je peux donc me laisser aller à dire tout ce que je veux. Peut-être plus tard dans quelques années, qui sait...

Que dirais tu à d'autre gens qui comme toi ont du mal à parler de leur passé ?

Je leur dirai juste deux choses : Fier et Courage !

Fier ==> Soyez fier de se que vous êtes devenu, soyez fier de vous en être sortie, et que vous ne devez surtout pas avoir honte des mauvais agissements des gens qui avait pour seule mission de vous aimer, de vous chérir, de prendre soin de vous et de vous aider à grandir dans un environnement sain.

Courage ==> Ne pas perdre courage dans vos recherches, elles sont semer d'embuche, mais juste soyez prêt dans votre tête car bien que l'on est tous besoin de savoir, et d'aller a la recherche des ses origines et obtenir des réponses, ce que l'on y apprend n'est pas toujours ce que l'on espérait, et on en ressort parfois encore plus blesser qu'avant le début de nos recherches.

Cet article est une réponse directe aux différentes questions que j'ai pu recevoir en messages privés sur Facebook, de la part d'ami, tout comme de la part d'inconnu qui sont tombé sur mon blog.

T'as jamais eu envie de tous les butter ? (ton père bio et sa femme, la psy qui t'as remis chez eux...)


A vrai dire, plus jeune je mentirai en disant que non. Vers 15/16 ans, je m'étais promis que si je les croisais, je leur dirai juste bonjour c'est moi Roger, et leur défoncerai la gueule avec tout ce que j'aurais pu trouver autour de moi. Mais depuis j'ai muri ^^

Que pense tu de ta mère bio, ton père bio, sa femme, et ta "tata" ?

Ma mère bio :
Je ne peux rien penser d'elle, sachant que je ne garde aucun souvenir d'elle si ce n'est son prénom, et les infos glaner ici et là à son sujet. Je ne peux juger le pourquoi du comment de l'abandon du domicile conjugal, même si j'estime qu'elle aurait pu et aurait DUT prendre de mes nouvelles, venir me voir et se battre pour avoir ma garde, et se faire connaitre lorsque je suis passé dans les journaux nationaux.

Mon père bio :
Je considère qu'il n'a pas su faire face aux difficultés de la vie, et qu'il à choisi la facilité et son bien être personnel plutôt que de penser à son fils (à moi donc ^^). 

Il ne mérite aucune attention de ma part, de pardon, ni même d'une quelconque marque d'attention (manquerai plus que ca !)


Sa femme :
En grande parti responsable de tout ce que j'ai subi.. Je ne pourrais jamais au grand jamais pardonner...
 

Ma tata :

Ce fut une personne qui m'apporta beaucoup d'amour, de stabilité, de confiance en moi, me fis vivre une enfance comme cela devrait être.Réponses aux questions Elle me permis de combler tout le retard que j'avais pu cumuler jusqu'à mon arrivé chez elle, (je rappelle qu'en arrivant chez elle vers la fin de mes 4 ans, je ne savais pas parler, je ne différenciais pas l'homme de la femme, ne réagissait qu'en fonction de peur, d'envie ou de stress, et avait un QI d'un enfant de 12 à 18 mois...) Pour tout ce qu'elle m'a apporté, je la remercie avec beaucoup de tendresse, et espère qu'un jour elle pourra lire mon blog.

Que sont devenus ta tata, tonton, et leurs enfants? As tu encore des contacts?

Ma tata :
A l'heure d'aujourd'hui, je n'ai aucune nouvelle de ma tata. J'avais réussi à retrouver sa trace il y à environ 6 ans, j'avais été la voir avec mon ex, mais j'ai malheureusement perdu mon portable et toute ces coordonnées.

Je vous avoue que j'ai eu plusieurs fois envie de retrouver sa trace (ce fut quelque chose d'assez long la première fois car je l'avais retrouvé grâce à quelqu'un qui l'avait connu comme voisin et qui avait le numéro de téléphone de l'une de ses filles. Malheureusement je ne me souviens plus de qui et dans quel ville cette personne vivait. Et plus le temps passe, plus j'ai peur de la recontacté de peur qu'elle pense que je ne voulais pas la revoir (je ne suis pas sur d'avoir été super clair la...)


Mon tonton :

Il s'était séparé de ma tata lorsque je vivais encore chez eux. J'ai appris plus tard, qu'il était décédé quelques années après mon départ. J'ai souvenir aussi qu'il était un sorte de garde du corps de François Mitterrand.

Leurs enfants :
Je n'ai aucune nouvelles d'eux. Je pensais avoir retrouvé grâce à Facebook une des filles, mais je pense m'être trompé, puisque depuis le temps cette dernière m'aurais répondu ou donner des nouvelles.

Lorsque tu auras des enfants, leur racontera tu ton passé ?
Oh que oui, bon après...je ne sais pas du tout comment je m'y prendrais, ni ce que je dirais, mais je n'aurais pas aimé que l'on me le cache à moi, je ne veux donc pas le cacher à mes enfants, et encore moins qu'ils pensent que mon passé est honteux. Mais comme je l'ai dis il n'y a même pas deux lignes...je ne sais pas du tout à quel âge et comment je m'y prendrais pour leur en parler...

Pourquoi recales-tu aussi souvent les filles/femmes qui s'intéressent à toi ?
Tout simplement car comme je l'ai expliqué dans un des mes articles, depuis que mon ex à quelque mois du mariage m'ai quitté en partant ave cun collègue a elle rencontré au boulot, je préfère être seul, tranquille, ne pas me prendre la tête plutôt que refaire confiance à quelqu'un, projeter un futur à deux, (enfant, appartement, etc. etc.) pour au final...rien, trahison, mensonge, tromperie, séparation, abandon. Il faudra vraiment que je rencontre une personne qui saura me redonner confiance à l'autre. Je n'ai plus envie de souffrir, j'ai le droit comme tout un chacun au bonheur, et je prends donc mon temps pour ne plus me tromper envers la personne en qui je porterai toute ma confiance.

Certain me diront : Oui mais si tu recale toutes les nanas qui s'intéressent à toi, comment tu pense qu'elles pourront faire pour montrer que tu peux redonner ta confiance à quelqu'un ?

D'autre me diront, en 2 mois tu as recalé une maman dont la gamine t'adore, une animatrice que tu as beaucoup touché avec ton histoire, deux nounous de 25/30 ans super mimi, et la sœur d'une maman qui à environ ton âge, à ce rythme tu finiras vieux, tout seul, et plus personne ne voudra s'intéresser à toi.

Moi je vous répondrais : Ouais peut-être,mais de un jamais je ne pourrai sortir/me mettre en couple avec quelqu'un du boulot ou ayant un rapport avec, car trop compliqué de mélé les deux. Puis je préfère ca, plutôt que re-souffrir. Après je ne dis pas, si quelqu'un montre que je compte énormément pour elle, que d'un autre coté, je ne suis pas insensible à elle, alors oui peut-être que je pourrai envisager de me remettre en couple. Et dans ce cas là, si j'ai vraiment toute confiance en elle, et que je tombe super grave amoureux, (chose qui ne m'est plus arrivé depuis ma séparation il y à 3 ans et demi), je n'aurais ensuite qu'une peur...celle d'être de nouveau berné...mais beaucoup me diront : Si tu ne prends plus aucun risque...tu ne sauras jamais...et tu crèveras seul...oui je le sais....

Depuis que tu as parlé de tout ton passé sur ton blog, comment ce comporte les gens autour de toi, et sait tu qui l'as lu et donc qui est au courant ?


Alors je ne sais pas vraiment qui dans mon entourage à lu ou pas mon blog, à part deux ou trois personnes, car personne n'ai venu m'en parler de vive voix (à part Kaiser Tuco ^^, si tu me lis, spécial dédi à toi ^^), et leur comportements avec moi n'a pas changé, (encore heureux !), et je suis content de l'avoir fait

Quelques souvenirs me reviennent de mon retour chez mon père biologique 1 an après qu'il m'ait abandonné dans Paris.

Je me souviens de la petite télé qu'il avait, et qu'il me mettait souvent devant, histoire d'être tranquille. Je me souviens qu'il me faisait regarder Hulk, et Amicalement votre. Pendant pas mal d'année, j'ai été traumatisé par Hulk :-) Je n'aimais pas voir cette série, avec ce type qui se transformait en grand géant vert dès qu'on l'emmerdait.

J'ai souvenir aussi d'avoir plusieurs fois été laissé tout seul dans l'appartement, lorsque sa femme allait faire le ménage. Je me demande encore comment on peut sortir toute la journée et laissé seul un enfant de 4 ans à la maison. Par chance, je n'ai pas eu d'accident, bon à part la fois ou j'ai tout fais pour m'électrocuter, ou quand j'ai foutu le feu a la cuisine.

M'enfin, je me demande quand même pourquoi ils ont tant voulu me récupérer alors que pendant prés d'un an, ils n'ont pas pris de mes nouvelles, après m'avoir abandonné dans le 19ème arrondissement...